Sound of Freedom : scandaleux thriller complotiste, coup de génie marketing... ou les deux ? (2024)

Films

Par Mathieu Jaborska

18 novembre 2023

MAJ : 20 janvier 2024

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Sound of Freedom : scandaleux thriller complotiste, coup de génie marketing... ou les deux ? (4)

Fort d’un succès financier indéniable et au cœurd’une polémique auxÉtats-Unis, le thriller américainSound of Freedomsort en France ce 15 novembre 2023. Retour sur sa carrière américaine aussi commentée qu’atypique, mais aussi sur le film lui-même.

C’est une sortie qui n’est pas passée inaperçue en France. Mais ce n’est rien à côté de son parcours américain, conséquence du clivage social et politique qui divise le pays au lendemain du mandat de Donald Trump. Sound of Freedom, avec Jim Caviezel,est à l’affiche de nombreuses salles de cinéma depuis ce mercredi 15 novembre. Mais qu’en est-il exactement et surtout, le film en lui-même est-il à la hauteur du tapage médiatique qui l’a accompagné ?

The Kids Aren’t Alright

Qu’est-ce que Sound of Freedom ?

Il s’agit d’une réalisation du cinéaste mexicainAlejandro Monteverde, également derrière deux longs-métrages, les dramesBella et Little Boy. À Variety, il racontait avoir eu l’idée d’un film sur le trafic d’enfants en regardant un reportage dans un journal télévisé. En 2015, donc bien avant l’explosion du phénomène Qanon, son The Mogul était une pure fiction.

C’est le producteurEduardo Verásteguiqui en a fait ce qu’il est aujourd’hui.Verástegui est un chanteur, acteur, personnage politique conservateur et fervent militant anti-avortement nommé en 2020 à une «position-clé» de l’Administration Trump. À l’époque, il a rencontré Tim Ballard et a décidé de le présenter au réalisateur. Sound of Freedom, dont le scénario a été écrit sous sa surveillance deux ans durant, raconte donc théoriquement son parcours.

Bella, premier succès du réalisateur

Ballard est le troisième personnage-clé de la production du film, et pas des moindres : présumé ancien membre du département de la sécurité intérieure des États-Unis (personne n’a pu le vérifier), il a fondé l’organisation O.U.R, pour Operation Underground Railroad, qui lui a également valu une invitation de Donald Trump à rejoindre un comité anti-trafic à la Maison-Blanche. Mormon et charismatique, il est connu pour des opérations hyper-spectaculaires de sauvetage d’enfants, généralement filmées pour YouTube, ou des documentaires (à ses débuts, le groupe invitait même des célébrités, comme l’actrice Laurie Holden, dans ces opérations).

Une approche très démonstrative qui a elle-même fait l’objet de vives critiques. En 2015, l’experte du trafic d’être humain Anne Gallagher dénonçait sur la plateforme des contributeurs du Huffpost la méthodologie de l’organisation. Pour elle, compter sur un passage de relai aux polices locales une fois le «sale travail» accompli est très naïf, les forces de l’ordre étant probablement complices des trafics. Pire encore, elles profiteraient de la publicité.

Face aux critiques

Par ailleurs, les actions d’O.U.R. viseraient les pays non occidentaux, car les autorités américaines ou européennes sanctionneraient immédiatement «l’absence des standards les plus basiques de supervision et de responsabilité». Elle conclut : «Les opérations de Ballard en disent beaucoup à propos de l’homme : elles sont arrogantes, non-éthiques et illégales.»

À partir de 2020,Slate et Vice en rajoutaient plusieurs couches. Le premier publiait le récit fascinant de Meg Conley, directement contactée par Ballard pour assister à une opération en 2014, puis pour réfuter les dires de Gallagher («a bitch» selon lui). Après avoir contacté des experts sur le sujet, elle y remet en question les conséquences de son opération. Le second a couvert l’évolution de l’organisation, d’une enquête explorant la grande différence entre la communication d’O.U.R. et les traces légales des véritables affaires à un article de 2023 qui révélait l’importance dans l’organisation d’une… médium. D’emblée, le sujet était controversé. Mais c’est la promotion qui a mis le feu aux poudres.

«C’était une mission de sauvetage, mais c»était aussi une TV réalité» Meg Conley

Loose Qanon

Successeur du «pizzagate», Qanon est un mouvement conspirationniste d’extrême-droite américain, qui s’est formé autour des messages d’un mystérieux utilisateur de 4Chan (Q, d’où le nom). Celui-ci y relate une bataille subtile livrée par Donald Trump contre le «deep state», une obscure élite qui pratiquerait des exactions sous la protection du gouvernement démocrate, exactions parmi lesquelles rites satanistes et trafic pédophile. Contre toute attente, et bien que les prédictions de Q se sont depuis avérées plus fausses les unes que les autres, le mouvement a pris une grande ampleur dans les milieux conservateurs américains, jusqu’à jouer un rôle dans le fameux assaut du Capitole le 6 janvier 2021.

Avant même la sortie du film, O.U.R. et d’autres organisations similaires étaient accusées, à l’instar de certains représentants américains, de surfer sur la vague, reprenant par exemple les éléments de langage des adeptes autoproclamés de Q. Au New York Times, Ballard commentait : «Certaines de ces théories ont permis aux gens d’ouvrir les yeux. Donc maintenant, c’est à nous d’occuper l’espace avec de vraies informations pour que les faits puissent être partagés.» Évidemment, le gain de popularité de ses grands discours et de son organisation est allé de pair avec l’émergence de ces théories du complot.

Des faits très romancés dans le film

Mais ce qui a poussé de nombreux médias américains, dont Rolling Stone, à qualifier Sound of Freedom de «thriller Qanon», c’est évidemment la présence au casting et l’implication deJim Caviezel, choisi personnellement par Ballard pour interpréter son rôle. Si les liens directs entre l’organisation et Qanon sont réfutables, l’appartenance de celui qui a autrefois joué Jésus en personne à la mouvance n’est plus à prouver.

Lui-même militant anti-avortement, entre autres choses, Caviezel est intervenu en 2021 pendant une conférence antivax, afin de promouvoir Sound of Freedom. Il y a explicité la théorie de la collecte d’adrenochrome, substance qui serait – selon certains fidèles de Qanon – générée par la peur des enfants et qui serait collectée par les puissants pour vivre plus longtemps. En d’autres termes, Jim Caviezel croit en Monstres et Cie. La même année, il récitait une tirade de Braveheart à une convention directement affiliée à Qanon. Il y mentionnait pêle-mêle le trafic d’enfants et une guerre contre «Lucifer et ses suppôts».

Un engagement régulièrement pointé du doigt, voire moqué par moult médias américains, ce qui a bien sûr été considéré comme une forme de persécution par les complotistes de tous poils… et a participé au succès du film.

Actor Jim Caviezel appeared at a right-wing COVID conspiracy theorist conference yesterday and promoted the QAnon blood-harvesting conspiracy theory (https://t.co/9RgU0ORDVI) about «the adrenochroming of children.» (clip 1/2) pic.twitter.com/JZWxpFbjFY

— Eric Hananoki (@ehananoki) April 17, 2021

Sound of money

Sound of Freedom a un petit budget, estimé à 14,5 millions de dollars. Selon Angel Studios, interrogé par le Washington Examiner, le film devait être distribué par la Fox, laquelle s’est fait racheter entre temps par Disney. Comme de nombreuses productions, il aurait patienté sur les étagères de Mickey avant que celui-ci ne refuse de le sortir et revende les droits aux auteurs. Disney, de son côté, a fait savoir qu’il ne connaissait rien de son existence, l’accord étant passé avec une division internationale de la Fox pour une diffusion exclusivement en Amérique latine.

C’est finalement Angel Studios, compagnie de l’Utah célèbre pour ses séries aux sujets religieux et son service de SVoD, qui en a hérité. Elle a souvent recours au financement participatif, notamment pour sa série la plus connue, The Chosen, racontant la vie et l’oeuvre de Jésus. Et elle s’est s’inspirée de ce système pour promouvoir le long-métrage.

The Chosen, série sur Jésus de Nazareth

Dès sa sortie le 4 juillet 2023, il a cartonné chez l’Oncle Sam, amassant pour son premier week-end 19,6 millions de dollars dans un peu moins de 3 000 salles. La semaine suivante, il gagnait 313 salles et 39% de recettes, se propulsant à la deuxième place du classem*nt, derrière Mission Impossible 7 et devant Indiana Jones 5, qui se cassait déjà la gueule après 3 semaines à l’affiche. Même l’arrivée du dévastateur Barbenheimmer n’a pas tant déstabilisé le film, puisqu’il n’a essuyé que 27% de pertes sur son 3ème week-end.

Dans le monde, il a récolté quelque 246,7 millions de dollars, le plaçant tout juste, à l’heure où sont écrites ces lignes, dans le top 10 américain annuel.

  • À lire aussi : Le méga-bide d’Indiana Jones 5 : Disney a-t-il anéanti la saga de Spielberg et Harrison Ford ?

Ce n’est pas la première fois qu’un «faith movie», long-métrage destiné au public catholique américain, séduit en masse cette démographie peu courtisée par Hollywood. Néanmoins, rarement dans de telles proportions. Bien entendu, il fut fortement aidé par le contexte social. Les critiques des méthodes de Ballard et des délires de Caviezel sont devenues d’ignobles tentatives de bâillonnement aux yeux d’une partie des spectateurs et des responsables politiques qui profitent de la sphère Qanon.

Ils furent nombreux à comparer le succès du thriller et le bide d’Indiana Jones

Promotion-capture

Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, a reçu Caviezel dans son podcast, où le comédien s’est encore étendu sur les ravages du prélèvement de l’adrenochrome, une drogue aux«qualités mystiques telles qu’elle vous fait paraître plus jeune». Dans Real America’s Voice, il persistait : Hollywood veut passer sous silence le thème de la pédophilie. Des personnalités très suivies, relayant une rhétorique bien connue (si vous n’aimez pas Sound of Freedom, vous voulez passer sous silence le trafic d’enfants) et qui font une publicité d’enfer au film.

En parallèle, Angel Studios a misé sur une stratégie assez rare et maligne : l’utilisation de l’application Pay it Forward, qui permet d’acheter des billets en avance pour les spectateurs qui ne peuvent pas payer. Une initiative assez louable en soi, décrite par l’entreprise comme une manière de sensibiliser le plus grand nombre aux questions soulevées par le film, et qui a rapporté selon Variety 2,6 millions de dollars pour le seul premier jour d’exploitation.Et c’est sans compter les rumeurs de séances complètes malgré des salles vides circulant sur les réseaux sociaux, preuve pour certains que le distributeur booste artificiellement le phénomène autour de sa sortie. Des rumeurs impossibles à vérifier.

LibsofTikTok actually posted this for real after i have been trying to tell people for weeks that there was a multi-million dollar astro turfed campaign to purchase tickets to Sound of Freedom to artificially inflate the box office numbers pic.twitter.com/pTnpkYKqFG

— HowIsEmpireBabbyFormed (@FluorescentGrey) July 14, 2023

Plus globalement, la campagne de promotion martèle un argument simplissime : Sound of Freedom aurait des vertus éducatives et sauverait carrément indirectement des vies. Un argument repris tel quel à peu près partout, propageant l’idée qu’il s’agit plus là d’un programme d’utilité publique que d’un film de cinéma, et interdisant donc de l’appréhender comme tel.

En France, où les élucubrations les plus abracadabrantes de Qanon ne sont pas aussi populaires et où les «faith movies» n’ont pas l’habitude de s’inviter au box-office, c’est l’argument qui s’est propagé sur les réseaux et dans les posts de figures familières de la complosphère. Pour elles, si Sound of Freedom n’est pas sorti dans le sillage de son succès américain, c’est tout bêtement à cause de la censure. C’est bien mal connaître les circuits de distribution, qui n’exportent pas des centaines de films par an et qui accomplissent un travail ne se résumant pas à transférer une copie d’un pays à un autre.

Le bullsh*t autour du film Sound of freedom est dans le top 5 des pires âneries lues sur ce réseau…
Quelques éléments pour debunker certains des arguments absurdes : pic.twitter.com/YHu6gCEbdd

— Simon (@Simon___Robert) July 18, 2023

Il a d’ailleurs bien eu droit à sa sortie, et ce dans plus d’une centaine de salles. C’est le distributeur Saje qui s’en occupe. Autrefois surtout connu pour sa plateforme de SVoD spécialisée dans les oeuvres religieuses, dont des séries Angel Studios (et des navets pro-vie comme Unplanned), il s’est taillé une bonne place dans le circuit de distribution grâce au succès d’un film dont on ne doit pas prononcer le nom par flemme de se reprendre un raid.

Lors de notre projection presse, il avait gardé la scène post-générique, plan fixe deCaviezelimplorant de recourir à Pay it Forward. L’ambition de Saje est clairement désormais d’importer le système des «faith movies»dans les multiplexes en France et Sound of Freedom est assurément une étape importante.

Saje a également distribué en salles récemment le documentaire Sacerdoce, plutôt bien reçu

I need a hero

Transformé en porte-étendard par une armée d’idéologues zélés, Sound of Freedom est logiquement rarement détaché de l’emballement médiatique qu’il a suscité. Pourtant, Ballard a, très peu de temps avant la sortie, été viré d’O.U.R., suite à des plaintes de harcèlement sexuel auprès de sept femmes pendant des opérations de son organisation (la réponse de l’intéressé, sans surprise : ce sont évidemment des machinations pour «le détruire lui et le mouvement qu’il a créé afin d’en finir avec le trafic et l’exploitation d’enfants vulnérables»).

Quant au réalisateur, il regrettait chez Variety les commentaires de son acteur principal, qui auraient selon lui fait du mal à son oeuvre. «Ça a été un crève-coeur quand j’ai vu toute cette polémique et la controverse. Mon instinct a été de fuir. Je veux me cacher». Il ne donne plus d’interview et n’a pas assisté à la projection pour Trump, contrairement à Ballard et Caviezel. De plus, il souligne à juste titre qu’il a commencé à travailler sur son film deux ans avant l’émergence de Qanon.

Enfin, il va sans dire que l’exploitation sexuelle des enfants est uneréalité, qui mérite qu’on lui consacre un long-métrage. À ce jour, la base de donnée d’Interpol a identifié 35 878 victimes (12 par jour) et 15 901 pédocriminels dans 68 pays. Une horreur peu abordée au cinéma.

Le seul jeune personnage vraiment caractérisé

Sound of freedom est-il vraiment pavé de bonnes intentions ? Difficile à dire. Techniquement, c’est un thriller plutôt académique. Mais c’est la question de la représentation du trafic qui renvoie forcément à son contexte de production. Dans le dossier de presse et à longueur d’interviews, tous revendiquent s’intéresser exclusivement aux enfants et à personne d’autre. Et les premières minutes tiennent cette promesse, suivant sans pudeur le rapt d’un frère et d’une soeur.

Mais passé le premier tiers, les auteurs sont démentis par leur propre film : Sound of Freedom est bel est bien un éloge de Ballard, dépeint comme un héros américain sensible et courageux, dépourvu de la moindre aspérité. Son mantra («les enfants de Dieu ne sont pas à vendre») devient très vite une sorte de slogan, qu’il répète en guise de bonne foi à longueur de métrage. La performance deCaviezel est travaillée en conséquence, puisque l’acteur pleure en serrant la mâchoire la moitié du temps.

Un personnage réduit à l’état de McGuffin

Un Traumatisme inaudible

Et les enfants dans tout ça ? Ils sont principalement les objets des sauvetages du valeureux guerrier, voire dans la deuxième partie un McGuffin privé de parole. L’un des jeunes personnages en est réduit à un simple objectif pour Ballard, un moyen de prouver sa bravoure en territoire hostile, face à une armée de bad guys peu caractérisés. Contrairement à ce qui est annoncé, jamais la mise en scène n’adopte leur point de vue, si ce n’est lors d’une scène en caméra subjective… qui sert avant tout à valoriser le direct du droit de leur bienfaiteur.

C’est le véritable sens du titre qui rappelle surtout les polémiques autour du (vrai) personnage. Le «son de la liberté» est celui d’enfants qui jouent, tous joyeux, après une opération musclée. Comme il fut par le passé reproché à O.U.R. – qui avait confié des victimes à un organisme… lequel les a pris en charge moins d’une semaine –, le film se préoccupe très peu du traumatisme que représentent des années d’exploitation sexuelle, éludé afin de souligner la bonne action de Tim Ballard. À l’écran, les enfants n’existent que pour être sauvés, puis reconnaissants. Une fois hors des griffes des criminels poutrés par l’association, ils cessent d’exister. Seul compte le grand spectacle du coup de force.

Un film pas si complotiste, mais pas si bien non plus

C’est d’autant plus dommage qu’en acceptant de se concentrer sur la personnalité du militant et en avalant toutes les couleuvres narratives, il y avait possibilité d’en faire un protagoniste intéressant, notamment avec la manière dont il réinvestit sa foi dans un combat toujours frontal. Encore aurait-il fallu le nuancer un minimum. Rien de tout ça dans ce long-métrage assez inoffensif en définitive, et qui n’est effectivement pas un vrai film de cinéma, ni un programme d’utilité publique d’ailleurs, mais une vaste opération de communication particulièrement réussie.

Le message final de Caviezel, qui rappelle avec des trémolos dans la voix que le film ne raconte ni son histoire ni celle de Ballard, mais celle des victimes, avant de citer Steve Jobs (?), n’en devient que plus grotesque. Et quand il affirme sans sourciller qu’il peut devenir La Case de l’oncle Tom du XXIe siècle, il achève de ridiculiser une entreprise qui ne trompera que les convaincus.

Rédacteurs :

Mathieu Jaborska

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motordu

il y a 8 mois

Encore un beau dossier d’utilité publique, merci EL de faire honneur à une certaine idée de la presse pop culture.

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sylvain4456

il y a 8 mois

Bonjour, avez vous réellement vu le film ??? car, je vous cite «Son mantra («les enfants de Dieu ne sont pas à vendre») devient très vite une sorte de slogan, qu’il répète en guise de bonne foi à longueur de métrage» ….. Si vous aviez réellement vu le film vous sauriez que cette phrase n’est citée qu’une fois !!!!!

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ttopaloff

il y a 8 mois

@sylvain4456

T’as tweeté j’espère ?

Répondre

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saga10

il y a 8 mois

De nos jours tout le monde à un avis sur tout, tout le monde doit à tout pris faire part de son opinion et tenter d’exister dans la sphère des réseaux sociaux : résultat, on se retrouve avec plein d’avis qui diffèrent mais qui ont tous en commun un manque précieux d’informations sur les tenants et les aboutissem*nts. Car comment pouvons nous vérifier la rigueur de telle ou telle sources ?
Du coup ne pas aborder le film sur le simple prisme cinématographique pour ce qu’il est, et le juger sur ces financeurs, acteurs… c’est dangereux, et surtout ça risque de soulever un problème éthique quasiment systématiquement : Que penser quand Tom Cruise adepte de la scientologie sort un film, est ce qu’il cherche à y véhiculer ces idées ? SI des conservateurs reprennent à l’heure compte des films comme American Sniper, est ce qu’on qualifiera Clint Eastwood de conservateur ? Le film à l’air de souffrir de l’acharnement d’une certaine presse aux usa comme en france à cause d’une partie de gens qui c’est réapproprié le film à des fins politique

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Sanchez

il y a 8 mois

Bon article

Répondre

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